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JACQUES OU LA SOUMISSION - Eugene Ionesco

Une pièce de théâtre en 1 act

Théâtre d'Européen de l'Odeon - 2016 - Projet d'étude sous la direction de Rodolfo Natal

" Ces histoires ne me regardent pas. Mais l'Histoire nous regarde! "                                                                        - Jacqueline-
 
" Chro-no-mé-trable! Mais, ce n'est pas possible! ce n'est pas possible! "
                                         - Jacques-
 
" Oh! vous avez neuf goigts à votre main gauche? Vous êtes riche, je me marie avec vous...  "
                                         - Jacques-

Jacques est la Soumission, il est la soumission des relations passives avec tout autour de lui, les relations que il ne peut pas changer. La relation maternelle avec sa mère, la relation de la double naissance avec Jacqueline, la relation paternelle avec son père, la relation du sang avec son ascendance, la relation social avec la famille de Roberte, et la relation avec Roberte II elle même, une relation avec laquelle Jacques devient une proie séduit. Toutes les relations deviennent des contraints, à Jacques, comme son Chapeau – une métaphore de son propre destin.

 

Le destin enchaîné de Jacques me fait lier au destin de l’homme dans ma société vietnamienne, ou de l’homme dans l’histoire de ma famille.

La pièce de Ionesco s’adapte à une famille vietnamienne, où elle nous pose la question des effets sociaux féodalismes sur la vie moderne, et sur l’homme moderne.

 

Touts les éléments scénographiques - décor, costumes, lumière, images, son, se mélangent d’un moyen absurde, moquant, drôle, et symbolisé, où le style n’est pas fixé à une époque particulaire.

Le décor est construit aux plusieurs couches dans l’espace, du lointain à l’avant-scène. Les couches de décor représentent ou rappellent l’ordre de la société ou de une famille vietnamienne, du haut (l’ascendant, le roi, le père) au bas (le descendant, le peuple, la femme, les enfants).

 

La première couche au lointain est un autel, qui se représente les esprits des ascendants, ils sont morts, mais ils ne partent toujours pas.

 

La deuxième couche est un lit en bois. Ce lit a été souvent strictement préservé aux pères de la famille. Mais ici le lit est rallongé aux coulisses, et apparaît comme une passerelle de mode.

 

Avant le lit, au milieu de la scène, il se trouve la troisième couche - un tapis, souvent à servir aux femmes de la famille.

 

La dernière couche, au proscenium, est la chaise de Jacques, dans un style rappelant à la période de la guerre vietnamien du 20ème siècle, la période des changements idéologiques. La chaise est normalement en bois, très solide, mais ici, celle de Jacques est basculant, comme un cheval à bascule enfantin.

 

Aux deux côtés, on trouve deux lignes des poteaux en faux bois qui rappellent parfois la structure d’une maison traditionnelle, parfois un temple, ou parfois des encens.

 

Pendant la pièce, chaque scène va être intervenu par l’apparition d’une vidéo projetée à l’écran qui divise des groupes des personnages.

 

Les choix de costume sont aussi basés sur l’idée d’un mix moquant, sans époque fixé.

 

Jacques s’habille une veste noire trop petite, trop courte, avec un chapeau d’un prince, comme un petit roi.

 

Jacqueline est le double de Jacques, s’habille aussi dans une veste noir, mais plus propre, plus à la mode.

 

Jacques père nous rappelle à une version moquant d’un roi, avec la veste royale féodalisme, ouverte à nous faire voir le t-shirt blanc trop court et le short, il s’habille aussi les pantoufles.

 

Jacques mère est une reine à la tradition, belle mais toujours un peu triste.

 

Jacques grand-père s’habille comme un pitre du théâtre traditionnel avec un gramophone dans ses mains.

 

Jacques grand-mère  est une femme féodalisme un peu bizarre qui emporte toujours une couverture verte.

 

Roberte père est un général vietnamien, un homme politique de l’époque de la guerre. Sa femme, Roberte mère est une femme qui semble avoir une très bonne éducation, comme une enseignant de la même époque.

 

Roberte est dans une robe de mariage, tout blanc, elle s’habille un masque d’anti-gaz, avec des trous, 2 ou 3 - les nez qui sortent de fume comme un dragon.

 

 

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