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ENSEMBLE OU... NE PAS ETRE

Une pièce de danse contemporaine pour 2 danseuses

Paris - depuis 2015 - projet en cours

Chorégraphie Drisse ATEK (Cie JAYAD)

Scénographie Nguyen Long HA

Ensemble ou… ne pas être est un conte mythique sur la vie de deux femmes qui vivent dans deux mondes opposants et sur la tragédie des excès générés par le cercle de la consommation, ou plus profond, le cercle vicieux de l’argent.

 

Pour une femme, c’est l’excès de la consommation sans labeur et d’une vie solitaire. La société lui donne toutes les richesses, mais lui laisse aucun lien d’intimité humaine à côté des séances de shopping et des beaucoup galas de charité. Pendant des années, elle peut consommer tout ce qu’elle veut. Mais elle est solitaire. La consommation devient son masque d’une vie de graduellement cassée de l’intérieur.

 

Pour l’autre femme, c’est l’excès du travail trop dur sans cesse à permettre sa famille une vie loin de modeste, la famille qui elle aime et lui aime. La société lui donne moins que ce qu’elle mérite, de moins en moins. Pendant des années, elle a aussi son propre bonheur. Mais elle est trop fatiguée. La consommation devient son fardeau insupportable, qui va casser sa vie un jour.   

 

Il viens un temps d’échange.

Les deux femmes sont forcées à abandonner ses vies quotidiennes à chercher un miracle dans le monde de l’autre.

Mais le cercle de la consommation est encore là, à leur faire obsédé.

 

Le définition de bonheur peut être divers pour chacun, le définition de la tragédie est aussi même, mais la limite entre le bonheur et le tragédie est toujours fragile, et même, illusoire.

 

La scénographie se situe autour de la notion de cette limite.

Tout est toujours au bord de la disparition.

Une grande voile blanche est mise au milieu de la scène comme un vague séparation, probablement, des vies de deux femmes, ou peut-être comme une ambiguïté du bonheur, de la tragédie ou de la moralité.

La voile joue aussi le rôle d’un écran cinéma qui nous révèle ce que les personnages ne expriment pas, et incapable à exprimer (ou l’envers en relation avec la chorégraphie), comme un œil d’intérieur, ou un narrateur invisible ou des vies illusoires, dans tout les cas, soit un projecteur vidéo, soit un travail manuel avec un projecteur lumière et des images transparents, serai utilisé.

 

Devant et à derrière la voile, nous trouvons deux espaces signifiés aux deux femmes. Chaque espace se représente avec les accessoires symbolismes : une chambre avec une table des jeux (des jeux de carte, des poupées…)  et une machine de bonbon (optionnel) pour la première, un vieux frigo et un vieux lit, pour l’autre. Il y a probablement sur scène des mannequins.  

 

Dans mon imagination, la femme riche est ressemblance à une princesse, une princesse triste, mélancolie et innocente, qui vit dans un grand château froid, avec son père – le roi vieux – la moralité, et sa belle mère – la reine puissante mais méchante– le cercle de la consommation (la société). Le château et sa vie ne sont pas plus qu’une mise en scène de la reine en compagnie de ses fidélités. La chambre des jeux est, en revanche, la vraie joie, la seule cure de notre princesse pendant ses jours enfantins (elle peut être aussi une prison). Mais une vie sans amour, partage et rencontre va lui conduire à l'instabilité psychologique qui va évoluer avec les présences de la machine bonbon (symbole de l’enfantillage et de l’excès inutile), la table des jeux (symbole d’un lieu déstressant et des expériences dangereuses) et le pari risqué (symbole d’un point explosif).

 

Pour l’autre femme, elle est pour moi comme une princesse abandonnée. Ses accessoires ne représentent pas seulement sa vie matérielle minimalisme mais aussi son condition mental qui devient de plus en plus fragile à cause du travail de plus en plus dur. Son enfant est sa seule joie (mais peut-être son seul fardeau). La femme vit parmi pas seulement le peuple, l’amour humain, mais aussi les difficultés et l’incapacité de les sortir. Sa vie est représentée par un frigo vide et un lit peut être aussi vide.

Après les tragédies, les deux femmes se échangent ses espaces qui sont, à ce moment là, disproportionnés.

À la fin, les personnages – les femmes, la moralité, la société– sont aussi disproportionnés.    

 

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